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Coaching : Le supplice de Tantale

Tantale fils de Zeus, nous rappelle que, même si on est le fils du patron, certaines règles dans le monde des dieux, des hommes ou de l’entreprise sont inviolables.

Un peu d’histoire ….

Tantale qui profitait des largeurs des soirées du comité de direction, en profitât non seulement pour vider le buffet pour ses amis, voler une peluche animée de chien en or, mais en aussi répandre les secrets et les détails croustillants, qui n’auraient pas dû être partagés, avec les collègues des étages inférieurs. Ni la source officielle des oracles ou des collègues de service n’ont pu confirmer ce qui c’était vraiment passé.

Quelque en soit la cause, fautes pardonnables ou non, il fut renvoyé.

Placé au milieu d’un fleuve, sous un arbre fruitier et mis dans une tentation éternelle. Quand il se penchait pour boire, le débit du fleuve ralentissait et s’asséchait, il ne pouvait jamais se désaltérer. Le vent éloignait les branches de l’arbre dès qu’il tendait la main pour manger, le laissant toujours ainsi affamé.

Et chez nous en 2019 …

En entreprise, une faute ne condamne pas à tel châtiment. Toutefois, il se peut que nous nous punissions nous-même. Soit en courant après des objectifs inatteignables, ne soit en ne renonçant pas à ce qui n’est malheureusement pas pour nous.

Nous pouvons en vouloir toujours plus

Nous pouvons aveuglement en vouloir toujours plus. Travailler et demander de plus en plus d’argent car il en faut toujours plus pour un logement plus grand, des jouets plus incroyables et inutiles, des vacances toujours plus loin. Une quête d’un bonheur inabordable au détriment d’autre sources de joies et de plaisirs plus proches… Nous pourrions chercher à avoir des postes avec des titres de plus en plus ronflant et de plus en plus beaux. Passer de « Retail Jedi » à « Wizard of Light Bulb Moment » en passant par « Digital Overlord », autrement dit passer de « responsable retail » à « directeur marketing » en ayant été avant « directeur digital ». Travailler plus pour la reconnaissance des autres, mais peu dans son propre et véritable intérêt. 

Nous pourrions nous poser les questions suivantes : Mon objectif est-il écologique (défini, atteignable, dans mon intérêt, dépendant de moi …) ? A quel besoin je réponds réellement avec cet objectif (regard des autres, pression de la famille, héritage inconscient, remplir un vide …) ? si nous nous projetons dans le futur : Si j’atteins mon objectif, serais-je heureux ?

 Nous pourrions chercher un objectif impossible

Nous pouvons parfois chercher à atteindre un objectif impossible ou vouloir par exemple être quelqu’un d’autre.

La stratégie d’imitation d’une autre personne, un modèle, qui a atteint un objectif identique au notre, est un bon chemin vers la cible, ce n’est pas toujours suffisant. Si je me comporte comme ce collègue qui a eu tel promotion, ou celui qui a eu tel reconnaissance, il est possible que comme eux je puisse avancer. Mais il ne faut pas oublier, que comme eux, je suis unique et que ma situation et mon environnement est en partie unique. Il me faut des objectifs qui me sont propres et accessibles.

Nous pourrions nous poser les questions suivantes : En quoi cet objectif dépend de moi ? En quoi ce que je fais est vraiment moi ? Suis-je capable de faire la différence entre moi et mon environnement (confluence) ?

 N’oublions pas …

Si ce point n’est pas forcement central, n’oubliez pas que selon les médias de l’époque Tantale avait également un rocher en équilibre que menaçait de lui tomber dessus. Pour toi, ce n’est pas le rocher mais la vie, tu n’en as qu’une seule, ne la gâche pas avec les mauvais objectifs. Quel(s) intérêt(s) as-tu à ne pas le(s) changer ? Dans 20 ans, de quoi te souviendras-tu ? Comment as-tu investi sur toi cette année ?

Stanislas

Sources : Wikipedia (why not) et coburgbanks.co.uk

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